Développement local

L'AOCD, avant sa dissolution, a mené des actions en faveur du développement local de l'ouest Cornouaille. Elle est intervenue à travers l'animation d'une commission dédiée qui a défini les thématiques de travail, jugées comme des enjeux majeurs pour le territoire. L'AOCD pouvait engager une réflexion territoriale ; animer les réseaux d'acteurs ; coordonner les actions ; assurer une veille d'information ; aider à définir des projets collectifs et leurs conditions de mise en oeuvre ; accompagner les porteurs de projet.

Le programme LEADER 2009-2014

L’AOCD était le Groupe d’Action Locale qui gérait les programmes LEADER Ouest Cornouaille, de 1997 à 2015. Le dernier comité de programmation s’est déroulé le 9 Décembre 2014.

Le programme LEADER 2015/2020 est géré à l’échelle du pays de Cornouaille par l’Agence Quimper Cornouaille Développement.
contacts : valerie.le-vezo@quimper-cornouaille-developpement.fr

LEADER EST UN PROGRAMME EUROPÉEN POUR LE DÉVELOPPEMENT RURAL.

Le programme LEADER Ouest Cornouaille a démarré en 2009.
La programmation s’est terminée au mois de décembre 2014.
Les derniers projets se sont achevés en juin 2015.

La stratégie du territoire pour le programme LEADER ouest Cornouaille 2009-2014. La stratégie de territoire a pour fil conducteur « favoriser les dynamiques d’un territoire rural et littoral en valorisant durablement les ressources locales ».

Les objectifs stratégiques issus du diagnostic de territoire et des enjeux identifiés :

1- Intégrer l’approche environnementale dans les projets du territoire ;
2- Assurer une cohabitation harmonieuse entre les différentes vocations du territoire ;
3- Maintenir la diversité des profils de population, aussi bien permanente que touristique.

Trois principes transversaux :

1- Gérer durablement ;
2- Valoriser les ressources ;
3- Structurer les réseaux.

Trois axes opérationnels :

1-Préserver et valoriser le cadre de vie qui fait l’identité et l’attractivité du territoire ; Un territoire qui agit pour la qualité environnementale ;
2- Encourager l’utilisation économe des ressources et faire émerger de nouvelles filières locales, de nouveaux partenariats ;
3- Promouvoir l’économie et les services de proximité.

Déclinés en 8 fiches actions :

Action 1 – Gérer et valoriser le patrimoine naturel ;
Action 2 – Faire vivre le patrimoine culturel ;
Action 3 – Développer un tourisme durable ;
Action 4 – Optimiser les ressources ;
Action 5 – Garder une agriculture diversifiée ;
Action 6 – Soutenir les activités culturelles ;
Action 7 – Améliorer l’accès aux services de proximité.
Action 8 _ Coopération.

La Commission Développement Locale de l’AOCD

En 2016, l’AOCD a réuni une commission développement local, composée des différents réseaux d’acteurs du territoire de l’ouest Cornouaille. Pour définir les thématiques de travail, la commission s’est appuyée sur le Projet d’Aménagement et Développement Durables du SCoT Ouest Cornouaille.

La commission peut s’investir de différentes façons :

  • Engager une réflexion, traiter un sujet, qui mérite d’être abordé à cette échelle territoriale
  • Information, recherche des expériences similaires dans d’autres territoires ;
  • Animation de réseaux : faire se rencontrer et se connaître des acteurs d’un même champ d’activité pour échanges d’expériences ;
  • Coordination d’actions similaires ou complémentaires existant sur différentes parties du territoire ;
  • Définir des projets collectifs et leurs conditions de mise en œuvre : appui technique, ingénierie de projet, recherche de financements, maîtrise d’ouvrage mutualisée…

Partant des pistes de travail identifiées collectivement, la commission s’est attachée à prioriser les sujets et les modes d’action. Il ne s’agit pas d’écarter un sujet jugé moins important, mais plutôt de préfigurer une organisation de travail pour l’AOCD avec les moyens humains disponibles.

Tous les sujets ne pourront pas être traités simultanément ni au même niveau d’implication. En effet, certains offrent des opportunités de projets à court terme, d’autres répondent plutôt à une demande d’information ou d’échanges entre acteurs.

Les sujets qui ont émergé des réflexions de la commission sont :

  • les circuits alimentaires de proximité  : l’ADAPOC (Association pour le Développement de l’Abattoir de Proximité en Ouest Cornouaille) a été crée en mars 2017 après la fermeture de l’abattoir de Pont-Croix.  Il en émerge un projet collectif ambitieux qui prend forme à l’automne 2017 mettant en avant, en premier lieu, la création d’un atelier collectif de découpe  et de conditionnement couplé avec la relance de l’activité d’abattage sur le site de Pont Croix et le développement d’un système de vente innovant. Ces 3 projets en 1 seraient portés par une société coopérative d’intérêt collectif.

L’objectif est double :
1 – Mettre cet outil à disposition des éleveurs pratiquant ou souhaitant développer une activité de vente directe ;
2 – Favoriser les circuits courts de « second niveau » : éleveurs + consommateurs + professionnels de la mise en marché (bouchers, restaurateurs, responsables d’achat de restauration collective), prêts à jouer la carte de la proximité avec les éleveurs. 

  • l’action culturelle : une étude sur les besoins et les attentes es artisans d’art de l’ouest Cornouaille. Partant de l’idée de la mairie de St Jean Trolimon d’intégrer un pôle métiers d’art dans son projet de redynamisation du bourg, l’AOCD a proposé de co-encadrer un stagiaire pendant 4 mois pour élaborer un diagnostic de l’artisanat d’art sur le territoire de l’ouest Cornouaille. Jordan Brangeon, étudiant en Master 1  « Aménagement et développement des territoires maritimes et littoraux  » à Lorient, a travaillé sur le sujet d’avril à juillet 2017.Il a présenté un mémoire en 3 parties : la première s’attache aux notions de pôle d’artisanat d’art et aux retours d’expériences de communes ; la deuxième explore le territoire de l’ouest Cornouaille et son potentiel de développement des métiers d’art ; la troisième partie se concentre sur la commune de St Jean Trolimon, ses atouts et les contraintes à prendre en compte pour créer un pôle métiers d’art qui valoriserait le centre bourg et le site de Tronoën. Le recensement des artisans d’art de l’ouest Cornouaille fait apparaître une centaine de professionnels installés sur le territoire. Douarnenez, Pont-l’Abbé, Pont-Croix polarisent plusieurs ateliers. C’est certainement une richesse pour le territoire qu’il conviendrait de valoriser davantage.
  • la maritimité du territoire : De février à aout 2017, Aymeric Richard, étudiant en sciences halieutiques à Agrocampus Rennes était en stage à l’AOCD, pour une durée de 6 mois. La question qui lui était soumise est : « comment faciliter l’accès des consommateurs aux produits de la mer frais locaux ? ». Pour améliorer la visibilité des points de vente des produits de la mer, Aymeric Richard a, dans un premier temps, recensé et cartographié les poissonneries et les pêcheurs en vente directe sur le territoire de l’ouest Cornouaille. L’une des difficultés mise en évidence est la spécificité de la filière qui lie les horaires de vente à ceux des retours de pêche, d’où l’importance d’être initié à ce fonctionnement. C’est pourquoi, il est proposé, dans un second temps, d’élaborer un outil commun d’information pour le consommateur, qu’il soit touriste ou habitant du territoire. L’autre problématique qu’il s’attache d’approfondir est la valorisation des produits frais locaux par une meilleure appellation que « pêché en Atlantique Nord Est ». Comment peut-on valoriser davantage la fraîcheur des produits débarqués et consommés le jour même, comme élément de différenciation de nos professionnels artisans poissonniers et restaurateurs ? Une réflexion commune entre les acteurs de la filière apparaît alors comme un levier au développement de cette mise en valeur touristique des produits de la mer. Une recherche d’initiatives existantes pourra être réalisée ainsi qu’un état de la réglementation et des contraintes ont été réalisés. Un panel de consommateurs a également été questionné.
  • l’éducation à l’environnement :Une initiative de Bretagne Vivante et de l’AOCD, deux premières rencontres entre éducateurs à l’environnement ont été organisées au printemps 2017 afin de mesurer l’intérêt de constituer un réseau. Une quizaine de personnes, appartenant à des structures différentes ont répondu à l’invitation.

Pourquoi créer un réseau ?

  • pour mieux se connaître, échanger sur les bonnes pratiques,
  • pour l’entraide, partager des connaissances, des outils communs,
  • pour mieux se faire connaître
  • pour don son travail, à l’écologie
  • pour ne pas se faire concurrence, mais au contraire se compléter, coordonner des actions
  • pour créer de nouveaux outils, mutualiser des moyens et des compétences…

Plusieurs idées ont d’ores et déjà émergé, relativement aisées à réaliser dans un premier temps :

La phase suivante est de définir quels partenariats peuvent être tissés et quels projets communs le groupe souhaite mettre en oeuvre. Le Réseau Breton d’Education à l’Environnement est sollicité pour aider à structurer le réseau.

  • l’agriculture littorale ;
  • l’accessibilité et les déplacements sur le territoire.

Pour plus d’informations sur ces projets, veuillez contacter Mme Valérie LE VEZO : valerie.le-vezo@quimper-cornouaille-developpement.fr